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Le DPE est un outil qui contient des recommandations adéquates, pour améliorer l’efficacité énergétique de votre logement.

L’importance des recommandations du DPE

Le Diagnostic de performance énergétique (DPE) est un diagnostic immobilier bien connu, que l’on associe à l’étiquette de classement énergétique. Il permet, en effet, de donner une note, ou plutôt une classe énergétique, qui va de A à G, selon le résultat. Cette classe sanctionne la performance énergétique du logement analysé. Elle s’appuie sur deux critères d’évaluation :

  • La consommation d’énergie primaire ;
  • L’émission de gaz à effet de serre (GES).

L’enjeu du DPE a considérablement augmenté, avec la prise en compte, par politiques publics, de l’empreinte environnementale. Ceci est d’autant plus vrai, que les logements mal classés, seront progressivement interdits à la location (G, F puis E). Si vous pensez être concerné, il est temps de prendre très au sérieux les recommandations du DPE. En effet, ce diagnostic met précisément en évidence les postes énergivores et les coûts annuels qu’ils génèrent. Il apporte des recommandations spécifiques à votre bien immobilier, d’après l’analyse particulière du diagnostiqueur.

L’exemple de (nouveau) DPE cité dans cet article, est extrait d’un dossier de presse du ministère de la transition écologique, publié en février 2021. Il comporte des données fictives, non-représentatives.

Les recommandations d’usage et d’entretien

Le DPE présente un volet de recommandations relatives à l’usage et à l’entretien du bien diagnostiqué. Il s’agit, en fait, d’une série de bonnes pratiques à appliquer, pour améliorer le confort thermique du logement. La prise en compte de ces pratiques a une incidence, bien évidemment positive, sur la facture énergétique.

Voici une liste des principales recommandations :

  • Baisser le chauffage de 1 °C (sachant que la température recommandée en hiver est de 19 °C en journée et 17 °C la nuit) ;
  • Dépoussiérer les radiateurs ;
  • Aérer quotidiennement le logement (au moins 5 minutes par jour) ;
  • Nettoyer les grilles d’entrée d’air ;
  • Installer des volets et des stores ;
  • Planifier l’entretien annuel de la chaudière ;
  • Installer un mitigeur thermostatique (pour maintenir la température exacte de l’eau) ;
  • Mettre un pommeau de douche à faible débit ;
  • Choisir des ampoules basses consommation ;
  • Débrancher les appareils en veille ;
  • Etc.

Le nouveau DPE donne des informations complémentaires, en comparaison de l’ancienne version du diagnostic. La nouvelle version détaille en effet, les économies financières réalisées grâce aux recommandations. Il précise en outre, la fréquence avec laquelle il faut entretenir chaque équipement.

Ces bonnes pratiques permettent un réel gain en matière d’efficacité énergétique, mais elles ne suffisent généralement pas à changer la classe énergétique d’un logement.

 

Le schéma ci-contre de DPE, montre la répartition des déperditions de chaleur d’un logement.

 

Pour espérer une amélioration significative, il faut donc agir sur l’enveloppe thermique du logement.

 

Pour aller plus loin et améliorer le DPE, il faut envisager de suivre les recommandations relatives à la réalisation de travaux.

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Les recommandations travaux

Les recommandations de travaux apparaissent en fin de DPE, juste avant les annexes. Elles concernent l’état de l’enveloppe thermique du logement et les équipements. Par ailleurs, les recommandations incluent une fourchette tarifaire, ainsi que le détail de la performance à atteindre, en vue d’une amélioration significative du DPE.

 

Voici un exemple de recommandations relatives à des travaux essentiels d’un DPE :

Le diagnostiqueur identifie les ponts thermiques. Cela lui permet de cibler les actions de rénovation à effectuer, pour ce qui est de l’isolation. Dans l’exemple que nous avons déjà évoqué, il y a une déperdition de chaleur de 34 %, qui passe par la toiture. Sous la rubrique Vue d’ensemble du logement, le diagnostiqueur identifie, bien entendu, ce défaut d’isolation spécifique.

Toujours dans un souci d’améliorer la performance énergétique d’un logement, concernant le chauffage et l’eau chaude sanitaire, les recommandations portent sur les équipements en eux-mêmes. On préconise généralement de remplacer l’équipement fossile, par un système de chauffage à énergies renouvelables. Il est important de réduire la consommation d’énergie fossile, pour réduire les émissions de GES, et améliorer votre DPE. Le choix d’un équipement comme une pompe à chaleur, une chaudière biomasse ou un poêle à bois, permet d’aller dans ce sens. Le remplacement d’un tel équipement suppose, naturellement un coût conséquent. Il faut savoir que le diagnostiqueur donne la performance minimale à atteindre, qui permet de prétendre aux aides financières de l’État.

En réalisant des travaux d’isolation et en optant pour un système de chauffage et ECS performant, il est possible d’améliorer considérablement la performance énergétique d’un logement en bas de classement.

 

On peut le voir sous la rubrique Évolution de la performance après travaux, du DPE, comme dans l’exemple ci-contre.

 

Comme on peut le constater, la double action sur l’isolation et l’équipement de chauffage, permet de remonter de plusieurs échelons, dans le classement énergétique de votre logement.

Pour conclure, le DPE est plus qu’un simple document à ajouter à la liste des diagnostics immobiliers obligatoires. Il représente un véritable outil, qu’il faut lire attentivement, pour tirer avantage des recommandations spécifiques à votre logement. Il peut vous guider dans l’amélioration de votre classement énergétique, vous aide à réaliser des économies sur vos factures énergétiques, en plus de vous permettre de réduire votre impact environnemental.

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