Bien qu’il s’agisse d’une formalité obligatoire, obtenir un diagnostic immobilier dans les règles, ne s’improvise pas. En effet, un diagnostic mal réalisé peut impacter négativement le prix de vente de votre bien. Vous devez donc exercer votre vigilance. Voici nos conseils pour un diagnostic immobilier dans les normes.
Bien préparer la visite avant la venue de votre diagnostiqueur
Avant toute chose, pour un diagnostic immobilier dans les règles, il est très important de préparer la visite du diagnostiqueur. Commencez par réunir toute documentation utile, comme :
- Les documents servant à la description précise du bien (titre de propriété, bail, plan) ;
- L’état descriptif de division, si le bien est en copropriété ;
- Les diagnostics réalisés antérieurement;
- Une attestation de conformité de gaz ou d’électricité de moins de 3 ans, si vous avez effectué des travaux de mise en conformité ;
- Etc.
La date de construction du bien en particulier, est une information qu’il faut transmettre à votre diagnostiqueur. En effet, la procédure ne sera pas la même, suivant ce renseignement. Certaines dates constituent des césures, comme 1949 (date d’interdiction du plomb) ou 1997 (date d’interdiction de l’amiante).
Ensuite, vous devez impérativement garantir un accès intégral et sécurisé au logement. Cela signifie qu’il faut rendre accessibles les combles, les caves, les greniers, ainsi que tous les volumes, comme les placards, les faux plafonds et les vides sanitaires. À défaut, le diagnostiqueur ne pourra pas vérifier ces éléments. Il devra alors le signifier dans son rapport final.
De la même manière, il faut que les systèmes faisant l’objet du diagnostic, soient fonctionnels (ex. installation électrique ou gaz). Dans le cas contraire, le diagnostiqueur omettra cet examen et le mentionnera dans son rapport.
Observer le déroulement de la visite
Maintenant que vous avez préparé le terrain, il est temps de recevoir votre diagnostiqueur. D’ailleurs, un des signes qui montre que vous êtes face à un bon diagnostiqueur, est l’envoi par avance d’un ordre de mission. Ce document est là pour vous permettre d’appréhender au mieux le déroulement de la visite. Vous devrez le signer et le remettre au diagnostiqueur, ou bien le renvoyer par courrier.
De votre côté, il est important de spécifier les modalités d’accès au logement dès la prise de rendez-vous, en précisant notamment les digicodes ou toute autre information utile.
Vous pouvez demander à vérifier les certifications de votre diagnostiqueur. Le Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales met à votre disposition un annuaire officiel. Vous y trouverez un diagnostiqueur certifié, à partir d’une commune, d’un département ou d’une région. L’outil permet également de vérifier la validité des certificats du diagnostiqueur qui vous intéresse.
Au cours de la visite, assurez-vous que le diagnostiqueur inspecte bien tous les éléments du logement, y compris les dépendances (garage, grenier, placards, trappes, etc.). Un diagnostiqueur fiable, doit prendre le temps nécessaire pour faire cette inspection.
En cas de doute, vous pouvez refaire la visite, avec le rapport de diagnostic en main. N’hésitez pas à recontacter votre diagnostiqueur pour lever les doutes ou demander des renseignements supplémentaires.
Enfin, un dernier conseil avant de vous engager auprès d’un diagnostiqueur. Faites jouer la concurrence, car un tarif élevé ne signifie pas nécessairement un diagnostic de qualité. Alors n’hésitez pas à demander plusieurs devis. Et ce qui compte, c’est de rester attentif aux points évoqués dans cet article. Donc si vous tombez sur un diagnostiqueur sérieux, gardez ses coordonnées dans votre carnet d’adresses.