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Le gaz est une source d’énergie importante, mais dont l’utilisation n’est pas toujours sans risque. Le diagnostic gaz permet de relever des anomalies plus ou moins graves.

Quelles sont les anomalies du diagnostic gaz ?

Le diagnostic gaz, permet de relever 3 types d’anomalies, classées selon leur degré de dangerosité. Voici quelques exemples d’anomalies les plus fréquentes :

  • Robinet de commande manquant ;
  • Problème d’accessibilité du robinet de commande ;
  • Problème de manœuvrabilité du robinet de commande ;
  • Présence d’un about porte caoutchouc non-démontable ;
  • Etc.

Anomalie A1

Les anomalies A1 constituent le type d’irrégularité le moins dangereux. Le diagnostic indiquera que « L’installation comporte des anomalies de type A1 qui devront être réparées ultérieurement ». Il n’y a pas d’urgence, donc. Ce type d’anomalie est relativement courant. Il peut être question, par exemple, d’un robinet de coupure caché derrière un meuble massif, ce qui le rend inaccessible. Il faudra y remédier avant la prochaine révision du système de chauffage.

Anomalie A2

Les anomalies de type A2, présentent un danger sérieux. Certaines de ces anomalies sont courantes et n’interdisent pas l’utilisation de l’installation gaz. Le rapport indiquera que « L’installation comporte des anomalies de type A2 qui devront être réparées dans les meilleurs délais ». Cela concerne des risques de fuite de gaz dus à l’absence de bouchon au niveau du robinet, de problèmes de ventilation, etc.

 

Le risque est suffisamment important pour enjoindre l’intéressé (le propriétaire), à agir au plus vite. Il faut repréciser que la réparation doit toujours être réalisée par un professionnel.

Anomalie DGI

L’anomalie DGI désigne une anomalie urgente. Elle signifie un danger grave et immédiat (DGI). Dans ce cas de figure, il y a une urgence à agir, car l’utilisation de l’installation gaz en l’état, présente un danger réel. Le rapport précisera que « L’installation comporte des anomalies de type DGI qui devront être réparées avant remise en service ». Le danger peut provenir d’une fuite de gaz, d’un dysfonctionnement du conduit de fumée, d’une chaudière défectueuse, etc. L’intervenant, donc le diagnostiqueur, procédera à la fermeture de tout ou partie de l’installation, et devra informer le distributeur de gaz. Ce dernier constatera les faits et rétablira le gaz, après la réalisation de travaux de remise en conformité par un professionnel qualifié, dans un délai de 3 mois.

 

La fermeture de l’installation signifie tout simplement, une coupure de l’alimentation en gaz, qui s’effectue en actionnant le robinet adéquat. Si la situation nécessite une coupure totale, il faudra actionner le robinet du compteur de gaz du logement, en apposant une étiquette de condamnation, pour indiquer la référence de l’anomalie et la date d’intervention. Si une coupure partielle suffit, alors il faudra actionner un robinet secondaire, comme par exemple celui d’une chaudière à gaz (dès lors qu’elle peut être isolée du reste de l’installation), et adjoindre, de même, une étiquette.

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